Dans ces structures spécialisées sont accueillies des familles dites dysfonctionnelles ou fusionnelles, dans lesquelles des enfants présentent des troubles du comportement et mènent une véritable lutte pour l’individuation. Des entretiens familiaux sont proposés pour apaiser les situations, comme avec Daniel, 10 ans, en confrontation avec sa maman…
Certaines institutions ou services spécialisés accompagnent aujourd’hui de nombreux enfants ou adolescents présentant ce que l’on nomme des troubles du comportement et de la conduite. Sans entrer dans leurs parcours ni dans les notions de classifications actuelles, ces jeunes ont quitté le système scolaire classique pour une inadaptation notoire, bruyante voire oppositionnelle. Certains troubles du comportement se manifestent en effet par des passages à l’acte que l’on qualifie de violents. Cette violence peut parfois aussi exister au sein même des interactions de la cellule familiale et à l’encontre des figures parentales. C’est autour des rencontres avec ces familles que nous nous attacherons ici.
Notre propos aura pour objet d’aborder certaines notions théoriques de la pensée systémique qui peuvent éclairer voire guider les interventions du psychologue lors d’entretiens menés auprès des familles de certains de ces jeunes accueillis en établissements ou accompagnés par un service (1). Ces espaces d’entretiens familiaux ne sont pas systématisés dans ces structures mais offrent un intérêt notable pour le jeune et sa famille. Envisager la lecture de troubles du comportement au travers d’une grille systémique et de notions de thérapie familiale confère une épaisseur contextuelle dynamique. Cela permet aux interventions à visée de soutien ou thérapeutiques de gagner en efficacité, et ce dans un mouvement bienveillant et respectueux de la famille.
Des éléments propres à la rencontre avec ce type de dynamiques familiales seront ici abordés. Ce travail doit, nous semblet-il, se développer dans un mouvement déontologique et authentique d’affiliation. Il évite d’avoir à chercher certaines clefs pour accéder à la porte familiale, l’affiliation permettant à certaines serrures de se déverrouiller.
CONTEXTE
Accueillir un enfant ou un adolescent dans ce type d’établissements ou services demande de travailler autour de son statut d’élève apprenant et de la dimension de sa socialisation.
Des troubles du comportement et de la conduite, une instabilité motrice importante et/ou une difficulté d’entrée dans les apprentissages ont amené à cette réorientation plus ou moins précoce malgré une intelligence dite « normale ». Les origines de problématiques comportementales repérées à l’école peuvent être diverses. Il convient alors de tenter d’en déterminer la nature. En effet, non diagnostiqué, un trouble déficitaire de l’attention (avec ou sans hyperactivité), un trouble sensoriel ou encore un trouble spécifique du langage et des apprentissages (telle une dyslexie, par exemple) peut empêcher une entrée sereine dans les apprentissages et entraîner le développement de processus oppositionnels. La réorientation au sein d’une scolarisation spécialisée est malheureusement très régulièrement liée à ce type de troubles jamais ou trop tardivement repérés.
Les passages à l’acte au sein de troubles comportementaux peuvent être accompagnés de mises en danger. La dimension de souffrance, quelles qu’en soient ses manifestations, est indissociable de ce type de contexte. La « solution » actuelle de rassembler des jeunes présentant ce type de problématiques comportementales au sein d’un même endroit peut être sociétalement interrogée au vu des conséquences interactionnelles qu’elle engendre dans la dynamique de construction propre à ces âges.
Concernant les familles de ces jeunes, qui peuvent être aussi recomposées ou monoparentales, nous avons régulièrement rencontré des personnes ayant des parcours de vie chaotiques, faisant face à une précarité certaine, les éloignantmême parfois de leurs postures parentales. Nous notons aussi que certaines de ces familles sont souvent amenées à rencontrer de nombreux travailleurs sociaux. Ce sont des notions théoriques étayant un travail d’accompagnement auprès de ces familles que nous développerons ici.
Face au symptôme comportemental violent que le jeune émet au sein de sa cellule familiale, nous avons essentiellement pu rencontrer deux types de familles : – celles dont le ou les parents sont en difficulté pour poser un cadre ; – celles où les liens sont particulièrement fusionnels.
Concernant les familles où il difficile de maintenir ou d’établir un cadre (quelles qu’en soient les diverses raisons possibles), les règles y sont fluctuantes, insécurisant par là même le jeune dans sa construction. Un travail de guidance et de soutien autour du fait de redessiner le contour de la place de chacun amène un bénéf ice important, notamment par la tentative d’établir des frontières générationnelles plus définies. Dans le deuxième type de familles, nous posons l’hypothèse de l’émergence d’une certaine violence afin d’amener une séparation qui n’arrive pas à naître sous une autre forme. Cette violence pourrait se lire comme une lutte pour l’individuation, tentant d’amener une séparation à la fois symbolique et réelle, difficile et douloureuse.
TROUBLES DE LA COMMUNICATION ET SYMPTÔME
La question d’un lien entre les problèmes comportementaux et une certaine dysfonctionnalité des communications intrafamiliales peut se poser une fois l’élimination d’hypothèses de troubles autres cités cidessus. De même des troubles du déficit attentionnel avec ou sans trouble hyperkinétique créent souvent un climat de tension émotionnelle dans la famille ne permettant pas l’installation d’une certaine fluidité relationnelle. L’agitation ne trouve généralement pas à traduire l’éprouvé dans un code plus linguistique.
Pour Gérard Salem, les troubles de la communication sont non seulement un indice mais aussi le support principal des interactions dans la famille dysfonctionnelle (2). Les troubles des patterns interactionnels peuvent se manifester à un ou plusieurs niveaux du système de communication. En effet, nous pouvons les retrouver au niveau du canal, au niveau de l’émission ou de la réception des messages, au niveau des boucles de feedback, ou encore au niveau du contexte de la communication. La dimension de leur intensité et de leur quantité est évidemment à prendre en compte.
Ronald David Laing estime que le groupe familial est uni par l’intériorisation réciproque effectuée par chacun de l’intériorisation de chacun des autres (3). L’appartenance du groupe est alors signifiée par cette famille intériorisée non pas au niveau des objets mais plutôt au travers des schémas de relation.
Sachant qu’il n’a généralement à son apparition pas de fonction particulière, le symptôme rentre dans le cadre de comportements aléatoires qui se trouveront renforcés en devenant un enjeu dans le champ relationnel du système familial. C’est par son renforcement que le comportement devient symptomatique. Nous ajouterons que dans une approche épistémologique du lien, on relie un comportement ou un symptôme à une situation relationnelle et c’est la redondance de ce lien s’inscrivant comme « le » mode de communication avec le monde qui crée l’aspect pathogène. Guy Ausloos mettra en avant qu’il considère qu’« il n’existe pas de famille qui produise un type de patient, mais il se produit dans une famille une perturbation qui occasionne un comportement symptomatique chez un ou plusieurs membres de la famille » (4). Il distingue trois types de fonctionnement selon le niveau homéostatique qui caractérise la famille au moment considéré :
– les systèmes familiaux fluctuants ou à interactions flexibles ;
– les systèmes familiaux convergents ou à interactions rigides ;
– les systèmes familiaux divergents ou à interactions chaotiques.
Nous notons qu’un symptôme comportemental a souvent pour effet l’introduction de tiers extérieurs dans une tentative de délimitation de frontières, ce qui augmente malgré tout les probabilités de changement du système. Nous avons dans le cadre de nos interventions régulièrement rencontré des familles présentant des types de problématiques fusionnelles.
Structures de familles que Salvador Minuchin qualifierait d’enchevêtrées plutôt que de désengagées. La rupture pouvant être le passage brutal de l’une à l’autre.
INDIVIDUATION, SÉPARATIONS PROBLÉMATIQUES ET CRISES
En 1969, John Bowlby établit l’existence de différents types d’attachement associés à certains schèmes de comportement (5). Stella Chess et Alexander Thomas évoqueront une notion d’« ajustement » qui viendra s’ajouter au tempérament initial de l’enfant, dans un mouvement de prise en compte de celui des parents.
Murray Bowen postule que les degrés d’attachement émotif non résolus et d’indifférenciation sont équivalents (6). Selon lui, plus bas sera le niveau de différenciation et grande la quantité d’attachement à résoudre vis-à-vis des parents, plus intenses seront les mécanismes servant à affronter l’indifférenciation.
Pour Gérard Salem, le processus d’autonomisation et d’individuation dépend beaucoup de la famille au travers de différentes étapes (premiers pas, première socialisation, scolarité, adolescence, nouveau foyer, retraite…). Il met en avant que « dans les familles fusionnelles, les séparations, qu’elles soient symboliques ou réelles, sont très mal tolérées et le système familial émet toutes sortes de feedback négatifs vis-à-vis de toute tentative d’autonomisation, ce qui a pour effet d’entraver gravement l’individuation » (2). Selon lui, divers termes ont été utilisés pour les familles fusionnelles. Des termes tels que : famille engrenée ou enchevêtrée (Minuchin, 1974), centripète (Beavers, 1977), liée (Stierlin, 1985), ou encore à morphostase forcée (Wheirthem, 1975). La séparation entre l’autre et moi-même est nécessaire pour pouvoir se construire et ressentir ; c’est la distance qui permet le ressenti.
Les enfants grandissant dans une famille où les ruptures font peur et où le processus d’individuation est fragile, devront développer des symptômes bruyants pour pouvoir s’autonomiser. Moins il y aura de différenciation interne et plus les processus pour se décoller seront violents. Les auteurs de La forteresse familiale (7) nous apprennent que « les familles qui vivent comme une menace toute transformation des relations entre leurs membres, les schèmes actuels d’interaction, et les fonctions que chacun assume, deviennent plus rigides et finissent parfois par se cristalliser en rapports stéréotypés, au détriment de toute ouverture à des expériences-informations nouvelles et différenciées ». Nous pouvons imaginer que ces crises à caractère centrifuge viennent dénoncer une tendancepeut- être trop centripète de la famille. La « légitimité destructrice » ne peut être dissociée du concept de loyauté.
L’« acting out » évoqué par Guy Ausloos, dans le sens d’une mise en scène au dehors de ce qui ne peut être dit dedans, amène une crise au sein des contextes d’indifférenciation familiale, une mise en scène de quelque chose au travers d’une communication analogique. Ne pouvant donc s’exprimer sur le mode digital, le jeune exprimerait par la notion d’« acting out » un ressentiment indicible dans le milieu familial. Cela rejoint les propos de Maurizio Andolfi dans La famille, système interactionnel, ouvrage dans lequel il souligne la prégnance de la dimension du corps dans la communication non verbale.
La crise est définie par la théorie générale des systèmes comme la structure même d’un système au moment où un changement s’opère. Dans une vision intrapersonnelle, la crise peut être entendue comme un déséquilibre transitoire impliquant la mise en faillite objective des régulations du système personnel. C’est un vécu désorganisant où la rupture d’équilibre implique une augmentation des tensions (émotionnelles) internes.
Nous soulignerons que dans un système, la crise, par l’amplification de transactions dysfonctionnelles, peut être entendue comme un préalable au changement. En effet, ce dérèglement de l’organisation permet d’ouvrir une brèche vers l’extérieur du système avec possibilité d’introduction d’un tiers. C’est en ce sens aussi que la crise contient elle-même sa solution…
RENCONTRE AVEC DANIEL ET SA MAMAN
Daniel est un petit garçon de 10 ans, sorti du système scolaire classique depuis l’âge de 6 ans et orienté vers une scolarité en établissement spécialisé pour les enfants présentant des troubles du comportement et de la conduite.
Lors de notre première rencontre en présence de la maman, nous pouvons entendre une relation de type enchevêtrée, ne laissant pas de place aux autres membres des sous-systèmes familiaux (beau-père et frère). Nous ne pourrons d’ailleurs jamais les rencontrer malgré notre demande.
Madame se plaint de violences de Daniel à son égard et présente une demande de traitement (Ritaline) afin d’apaiser son fils. Celui-ci ne présentant pourtant pas de signe de TDAH. Nous pouvons entendre les blessures d’enfance de la maman l’ayant amenée à sur-investir relationnellement son fils.
Daniel qui se présente comme « le patient désigné » devient chaque jour plus violent physiquement avec sa mère. (Le symptôme étant le marqueur d’une structure dysfonctionnelle.) Les séquences d’interactions au sein de cette dyade nous amènent à observer une dynamique fusionnelle forte.
Madame nous dira le premier jour que beaucoup de professionnels ont essayé de les séparer et que je n’y parviendrai pas. (Aidez-nous à changer mais surtout ne changez rien !) L’individuation semble empêchée par une sorte de double contrainte réciproque avec d’une part une mère désirant un fils plus gentil tout en maintenant la fusion, et Daniel cherchant à satisfaire sa mère malgré des tentatives violentes d’autonomisation. L’objectif défini tous ensemble est l’apaisement relationnel entre eux. Au cours d’un entretien où Madame se moquait de Daniel tout en cherchant à le serrer contre elle, celui-ci lui mit un coup de poing dans l’oeil. Il partit ensuite dans une explosion comportementale très impressionnante m’amenant à intervenir afin de le maintenir au sol malgré ses mouvements difficiles à contenir.
Au cours de cet accompagnement qui a duré une année scolaire, nous avons pu petit à petit travailler sur les frontières afin de les clarifier. Nous nous sommes par exemple penchés sur le moment du coucher vécu comme une contrainte, en définissant notamment des règles plus claires. La question de l’espace de chacun au sein de la cellule familiale a été abordée (par exemple, le fait que Madame n’entre pas dans la salle de bains ou la chambre sans prévenir), celle de ne pas couper la parole de celui qui est en train de parler… Ces éléments ont permis à la différenciation de s’installer progressivement. Les tâches thérapeutiques ont aidé chacun à trouver une place plus confortable tout en maintenant l’importance de la relation.
Nous nous sommes beaucoup appuyés sur le travail autour des exceptions afin de voir ce qui allait mieux pour l’un et l’autre et ce que cela permettait comme bénéfices au quotidien. Comment chacun vit le fait de retrouver des petits instants d’apaisement lorsque la situation ne l’aurait normalement pas permis. Pourquoi à ce moment ? Qu’est-ce qui a permis cela ? Qu’est-ce que cela change dans le vécu de chacun ? Est-ce que d’autres peuvent le remarquer ? Comment peut-on le voir ? A quoi le voit-on ? Qu’est-ce que cela ouvre dans le ressenti d’une maman ou d’un fils ? Avec quel espoir cela les connecte ? En permettant à la circularisation des questionnements d’épaissir un bénéfice de plus en plus palpable et ancré. Ayant pris trop de retard scolaire par rapport au système classique, Daniel est resté dans cette structure spécialisée.
Les troubles relationnels se sont apaisés et ont permis à Madame et à son fils d’intégrer plus paisiblement leurs sous-systèmes respectifs en complémentarité avec une définition plus précise des frontières familiales.
ENTRETIENS FAMILIAUX EN INSTITUTION ET RÉFLEXIONS SYSTÉMIQUES
C’est autour de l’immobilisme du système d’appartenance du patient identifié que les enjeux de ce type de travail se trouveront dessinés. Il semble alors très important de délimiter clairement l’espace et le temps qui seront impartis à des rapprochements familio-institutionnels dans le contexte de ces entretiens. Un travail thérapeutique au sein d’une institution apporte une vision dynamique globale et circulaire, avec la prise en compte d’éléments observés au quotidien concernant le jeune accueilli (médicaux, éducatifs, pédagogiques, relationnels…). En nous attachant à un mode de pensée causal circulaire, nous nous dégageons du « pourquoi » vectorisé par le mode de pensée linéaire afin de nous intéresser au « comment » véhiculé par le système. Il convient de ne pas perdre de vue le : comment permettre aux familles de vivre autrement et mieux en sortant de ces processus itératifs, sans les « arracher » physiquement et psychiquement dans le danger que représente la séparation. Considérons, en nous inspirant des propos de Philippe Caillé et Hakon Hartveit, que les membres de la famille sont des éléments d’un système, et les comportements présentés, des parties d’un processus circulaire s’auto-renforçant (8). La notion de triangles persistants évoquée par Jay Haley (9) – triangles que l’on retrouve au sein de familles dysfonctionnelles et qui impliquent au moins la coopération de deux personnes de générations différentes – est intéressante à creuser dans ce type de travail. Nous saisissons que les membres impliqués sont enchevêtrés dans le maillage de liens réciproques multilatéraux.
Que le symptôme ait une fonction homéostatique pour la famille ou qu’il ait une fonction de mise en crise de cette même famille, il paraît important de tenir compte du fait qu’il a sa propre histoire et son évolution, même si elles sont en lien avec le système. La nécessité de prise en compte de la complexité est soulignée dans Familles en crise par Françoise Rougeul, permettant selon elle d’axer la dynamique autour de notions d’interaction et d’association plutôt que d’exclusion.
Dans La thérapie familiale apprivoisée les auteurs semblent préconiser une approche plutôt structurale dans ce type de problématique familiale (10). Elle leur semble utile avec des familles axées sur l’action et centrées sur des problèmes concrets. De même cette approche semble convenir autour des comportements pathologiques infantiles, souvent liés à une organisation familiale dysfonctionnelle par manque ou excès d’autorité et de hiérarchie.
La technique du recadrage semble particulièrement intéressante ; comme le souligne Maurizio Andolfi, elle permet une redéfinition du contexte et du problème (11). Dans Le creuset familial, les auteurs indiquent selon eux l’utilité de contractualiser avec la famille sur le fait qu’elle reconnaît avoir besoin de changer tout en autorisant les thérapeutes à l’aider (12). Guy Ausloos, quant à lui, préconise certaines attitudes à adopter lorsque l’on travaille avec des familles où le passage à l’acte est très présent. Il conseillera notamment de refuser les disqualifications ou encore de freiner le temps en réintroduisant celui-ci (4).
C’est dans une dynamique de bienveillance respectueuse de la famille et de chacun de ses membres qu’il nous semble important d’aborder ce travail. Le discours et les éventuelles prescriptions paradoxales semblent être, de notre point de vue, à bannir des entretiens familiaux menés à l’intérieur d’une institution. La crédibilité du discours paradoxal semble complexe à gérer dans la position d’« interface » à laquelle nous pouvons alors être assimilés. La simultanéité d’appartenance des thérapeutes aux contextes pouvant alors transformer de simples contradictions en paradoxes.
Notes
1. ITEP, Sessad (TCC), CER, CEF, etc.
2. Salem G., L’approche thérapeutique de la famille, Elsevier Masson, 2009.
3. Dans « L’inconscient psychique groupal », Kaës R.
4. Ausloos G., La compétence des familles, Erès, 1995.
5. « Interactions entre la famille et le développement individuel », article de Gagnon A..
6. Bowen M., La différenciation du soi. Les triangles et les systèmes émotifs familiaux, ESF, 1999.
7. Andolfi M., Angelo C., Menghi P., Nicolo A.M., La forteresse familiale, Dunod/Bordas, 1993.
8. Dans La thérapie familiale telle quelle : De la théorie à la pratique, textes présentés par Yveline Rey, ESF, 1983.
9. Dans Sur l’interaction. Palo Alto 1965-1974, Watzlawick P., Weakland J.H, Points, 2004.
10. Villeneuve C., Toharia A., La thérapie familiale apprivoisée, Erès, 1997.
11. Andolfi M., La thérapie avec la famille, ESF, 1982.
12. Napier A., Whitaker C., Le creuset familial, Robert Laffont, 1991.